Trouver sa voie et faire les bons choix d’orientation demande du temps. Pour encourager votre collégien(e) à entamer ce parcours sans stresser (et en évitant les portes qui claquent…), proposez-lui ces trois tests publiés dans le magazine Okapi du 15 février. Ils l’aideront à mieux se connaître, à découvrir ses différentes formes d’intelligence et à réfléchir aux secteurs professionnels proches de ses aspirations…
“Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?”
C’est la question qui fâche : “Tu as pensé à ce que tu voulais faire plus tard ?” Souvent suivie d’une chaude recommandation pleine de bon sens : “Tu sais, c’est important de commencer à réfléchir à son orientation dès le collège…” Mais, on le sait, le risque de s’attirer en retour un haussement d’épaules ou un “J’sais pas…” tout mou reste tout de même assez élevé.
Les années collège, pour nos ados, sont remplies de ruptures et de questions nouvelles qui occupent le plus gros de leurs pensées : les amis, le corps, les idées, les sorties, les remises en question, les poils, et on en passe ! Dans ce maelstrom d’émotions, l’avenir au sens rationnel du terme reste une abstraction, un horizon lointain dont il sera bien temps de s’occuper… un jour, plus tard, peut-être !
Trois tests pour réfléchir à son orientation
Trouver sa voie et faire les bons choix d’orientation est un parcours qui prend du temps. Pour aider les collégiens à entamer ce parcours sans stresser (et en évitant les portes qui claquent…), le magazine Okapi leur propose dans son numéro du 15 février de jouer à se poser les bonnes questions. Avec un grand test pour mieux se connaître, un autre pour tester ses formes d’intelligence et un troisième pour deviner ses intérêts professionnels. Grâce à cette entrée séduisante – mais on ne peut plus sérieuse ! – des premières pistes vont s’esquisser, des projets peut-être s’ébaucher, des révélations apparaître au grand jour.
En fin de collège, en 3e, les collégiens devront faire de vrais choix : de filière, de lycée, de matières, d’options. Général ou professionnel ? Littéraire, technologique ou scientifique ? Avoir déjà exploré la question, à leur rythme, leur permettra de choisir en meilleure position, en évitant une orientation par défaut ou subie, dont il serait plus difficile par la suite de s’écarter.
Une chose est sûre, en tout cas. Fille ou garçon, de la ville ou de la campagne, tête de classe ou galérien, les ados ne doivent s’interdire aujourd’hui aucun rêve, aucun projet, aucune ambition. Parce que choisir son orientation est aussi une affaire de passion et de conviction. À nous de leur passer le message !
François Blaise, rédacteur en chef d’Okapi