Juste avant de s’endormir, papa, maman, papi ou mamie près de soi, c’est si bon pour un petit d’écouter une histoire lue par un grand ! Et pour au moins cinq excellentes raisons… De quoi se remotiver le soir quand on manque de temps !
Lire des histoires, ça fait du bien !
Dans son numéro de novembre, le magazine Popi prend soin du sommeil des tout-petits. S’il ne se commande pas, ne se décrète pas, et vient comme il veut, comme il peut… des petites choses, des rituels permettent de le préparer. Parmi ceux-ci, l’histoire du soir qui apporte tant aux enfants !
Dans le supplément “Parents” de Popi, Nicole Prieur, psychologue et philosophe, vous donne cinq excellentes raisons d’y consacrer un peu de temps.
De quoi se remotiver le soir quand on manque de temps ou que la fatigue se fait sentir…
Des histoires pour… enrichir la relation
L’histoire du soir, c’est un moment à part, comme suspendu. Il n’est plus question d’éducation, de se laver les dents ou des bêtises qui ont été faites dans la journée ! Le parent est détendu, assis sur le bord du lit ou sur une petite chaise à côté, dans une attitude de grande proximité. La tendresse, le plaisir et la complicité circulent.
L’enfant sent que son papa ou sa maman est tout à lui, prend du temps pour lui malgré tout ce qu’il a à faire. Tous ces éléments créent une relation sécurisante, enrichissent le lien entre le parent et son tout-petit.
Des histoires pour… aider votre enfant à se mettre au calme
Beaucoup plus qu’un jeu, une histoire que l’on raconte à mi-voix à la lueur d’une lumière douce, aide un enfant à trouver le calme. Une excellente manière de préparer l’endormissement, mais pas seulement. Ce temps va aussi l’aider à mettre de l’ordre dans ce qu’il a vécu durant la journée, de le digérer.
En invitant son enfant à se poser après une journée trépidante, on lui montre qu’il y a des temps pour tout : certains pour s’activer, d’autres pour prendre du recul par rapport aux choses de la vie, pour s’accorder de l’attention les uns aux autres.
Des histoires pour… qu’il apprenne à mieux se connaître
Quand on lui lit une histoire, un petit enfant s’identifie aux personnages, et souvent au héros qui accomplit des tas de choses formidables ! Rien de tel pour se construire un narcissisme qui lui servira de moteur dans la vie. Mais il peut aussi s’identifier aux “méchants” de l’histoire : il s’aperçoit ainsi qu’il n’est pas le seul à être traversé par des sentiments comme la jalousie ou la colère.
Une expérience qui va l’aider à s’accepter tel qu’il est, avec ses bons et ses mauvais côtés. Et à parvenir à une meilleure connaissance de lui-même.
Des histoires pour… nourrir son imaginaire
Les personnages de l’histoire, les dialogues, les illustrations sont autant de stimulations qui poussent son imagination. L‘enfant peut “broder” autour de cette trame, inventer une autre fin, d’autres personnages, d’autres décors.
L‘imaginaire aide l‘enfant à s’évader du quotidien, à rêver une vie différente sans interdits ni contraintes. Un moment pour échapper à la pression, un remède pour supporter les frustrations et limiter ainsi colères et caprices.
Des histoires pour… qu’il développe son langage
Quand on lit pour son enfant, il baigne dans la langue du récit, bien différente de celle du quotidien, plus élaborée et moins expéditive. Sans en avoir conscience, tout simplement parce qu’il y a du plaisir, le cerveau du petit auditeur travaille à plein régime, s’imprègne de mots nouveaux et de tournures de phrases.
Très souvent, le tout-petit adore répéter des phrases entières de l’histoire qu’on lui lit. Il se familiarise avec le plaisir de jouer avec les mots et la langue. Ainsi, il aura tous les atouts pour devenir un beau parleur !
Propos de Nicole Prieur recueillis par Isabelle Gravillon pour le supplément “Parents” du magazine Popi du mois de novembre 2013. La psychologue et philosophe Nicole Prieur est l’auteur de Nos enfants, ces petits philosophes, Partager avec eux leurs grandes questions sur la vie, éd. Albin Michel.
De belles histoires pour les petits et pour les enfants qui lisent déjà tout seuls
De belles histoires pour les 4-8 ans
Gaston Bachelard a dit : “L’homme veut voir. La curiosité dynamise l’esprit humain.” Chez les enfants, ce désir de voir est primordial pour expérimenter et comprendre.
Parions que votre enfant, sans pour autant prendre la poudre d’escampette, s’identifiera sans mal aux héros de la grande histoire et de la petite histoire du magazine Les Belles Histoires du mois de novembre 2013.
La grande histoire : “Tirbouchon et Ptilardon à Paris”. Si on allait voir la tour Eiffel ? C’est le défi que se lancent deux intrépides petits cochons. En camionnette, en bus ou en ballons, rien n’arrêtera les deux compères. Une aventure truculente.
La petite histoire : “Le dimanche au poulet”. Difficile pour deux enfants de renoncer à leur cuisse du poulet pour les partager avec leur petit frère. Et si on achetait des poulets à trois cuisses ?
Votre enfant a aimé cette histoire ? Proposez-lui de jouer au Jeu du marché pour, lui aussi, s’amuser à faire les courses et rapporter plein de bonnes choses à manger (pions et plateau à découper pour deux joueurs).
À lire aussi dans le numéro de novembre des Belles Histoires, les aventures de Zouk, la petite sorcière, et de Polo, le petit aventurier rêveur.
J’aime Lire, un roman captivant tous les mois pour les 7-10 ans
Votre enfant lit tout seul ? Proposez-lui de s’envoler au Grand Nord avec les héros du roman “Pilote en détresse”.
L’histoire : Sarah et Ottokie vont passer une nuit mouvementée dans un aéroport du Grand Nord. Pris dans la tempête, un avion a besoin de leur aide… 44 pages d’aventures à lire bien au chaud !
Autre rendez-vous mensuel dans ce numéro du mois de novembre de J’aime lire, 3 bandes dessinées pour retrouver des héros drôles et attachants:
- À La cantoche, il y a toujours un copain prêt à aider !
- Ariol découvre la triste histoire du fromage qui pue.
- Et Anatole piège sa maison pour Halloween. Aaaaaah !
Et des jeux, avec les Neuneuils à la brocante. Bien cachés, ils ne sont pas faciles à trouver !
Bayard Jeunesse