Un pirate à la jambe de bois, un moussaillon, une mutinerie qui se prépare… Bienvenue à bord de L’Hispaniola, direction l’île au trésor, pour vivre le voyage plein de péripéties qui attendent le jeune Jim Hawkins. Le magazine Je bouquine propose aux ados une version ultracourte du roman de R. L. Stevenson, qui donnera peut-être envie aux audacieux de se lancer dans l’aventure au long cours !
L’île au trésor, version “Classique sans prise de tête” pour les 12-15 ans
Grande-Bretagne, Bristol, XVIIIe siècle. C’est à l’auberge familiale, située sur la côte, que le jeune et innocent Jim Hawkins, 15 ans, rencontre un pirate anonyme. À la mort du mystérieux loup de mer, Jim vide sa chambre et découvre, au fond d’une grosse malle, une carte au trésor ayant appartenu au célèbre capitaine Flint. Les nouvelles vont vite dans la ville… Des brigands rappliquent aussitôt, bien décidés à mettre la main sur la carte. Le jeune homme a tout juste le temps de s’enfuir !
Jim trouve refuge chez un ami de la famille, le docteur Livesey. Il lui montre sa trouvaille. Livesey lance une expédition et engage le garçon comme mousse, à bord de l’Hispaniola. Jim se lie d’amitié avec un cuisinier à la jambe de bois, le roublard et rusé Long John Silver, ancien pirate sur le navire du capitaine Flint. Tout baigne sur les flots… jusqu’à ce que Jim surprenne une conversation douteuse dans le cellier à patates. Son père de cœur, Long John Silver, ne serait-il pas en train de fomenter une mutinerie ? Le garçon n’en croit pas ses oreilles et va cafter auprès du docteur Livesey.
Entre la houle et les embrouilles de marins, le quotidien à bord n’est pas de tout repos. Alors, quand la vigie s’écrie : “Terre en vue !”, c’est la cohue à bord. Tout l’équipage est impatient de débarquer. Jim est tiraillé entre la fidélité qu’il doit à Livesey et l’inexplicable attrait qu’il éprouve pour Long John Silver. Sur la terre ferme, le jeune mousse tombe sur l’étrange Ben Gunn, un ancien pirate devenu zinzin après son abandon sur l’île par le capitaine Flint.
Pendant que Jim écoute les divagations de Ben, la chasse au trésor est lancée et la tension monte ! Un combat éclate entre les deux camps. Finalement, c’est la team de Long John Silver qui met la main sur le magot… ou ce qu’il en reste. C’est-à-dire rien, nada, niet. Le prem’s à l’avoir trouvé, c’était Ben Gunn ! Il a emporté toutes les pièces d’or, et devine quoi ? Elles sont là, cachées dans une cabane en bois où, fruit du hasard, l’équipe de Livesey a trouvé refuge pour échapper à Long John Silver !
Le pirate à la jambe de bois tente alors de faire de Jim son allié pour se sauver. Hélas, le pirate termine bredouille et doit capituler. Ayant besoin de bras pour charger l’or à bord du navire, Livesey accepte, à la demande de Jim, de repartir avec son ennemi. À l’arrivée du bateau en Grande-Bretagne, Long John Silver trouve le moyen de filer à l’anglaise, les poches pleines. Pirate un jour, pirate toujours !
C’est quoi le message ?
La citation : “C’était la carte sur papier jauni, avec les trois croix rouges, que j’avais trouvée dans la toilé ciré, au fond du coffre du capitaine”, Jim Hawkins.
Dans ce récit, pas de manichéisme ! Il n’y a pas les méchants d’un côté et les gentils de l’autre. À travers le regard de Jim, l’histoire te montre qu’un homme comme Long John Silver peut être un filou, mais aussi un allié pour l’adolescent.
Ce récit a été publié pour la première fois en France en 1885.