Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.
© Illustration : Marion Puech.

“L’appel de la forêt” : toute l’histoire à lire en 1 minute chrono avec “Je bouquine”

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De la maison d’un riche juge américain aux grands espaces glacés de l’Alaska, le chien Buck va vivre un périple extraordinaire composé d’épreuves, de belles rencontres et de nature sauvage. Le magazine Je bouquine propose une version ultracourte du roman de Jack London, qui donnera sans doute à nos ados des envies d’aventure et… de lecture !

L’appel de la forêt, version “Classique sans prise de tête” pour les 12-15 ans

Le chien Buck mène une vie paisible chez le juge Miller… jusqu’à son kidnapping ! Il est aussitôt revendu à un maître bien moins sympathique : un homme violent, qui lui apprend à obéir à coups de gourdin. Pire : Buck intègre l’attelage du courrier postal qui sillonne les étendues glacées de l’Alaska ! Là, il découvre la dure vie de chien de traîneau. Pas facile de survivre au froid, chasser, et s’intégrer auprès de ses congénères…

Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.

Pourtant, il s’en sort bien. Peut-être même un peu trop, d’ailleurs. Car le meneur de la meute, Spitz, le prend en grippe. Leur rivalité grandit. Un jour, c’est l’explosion : lors d’une expédition, ils en viennent aux crocs ! Buck tue Spitz, puis le remplace à la tête de l’attelage.

Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.

Avec Buck comme chef, le traîneau avance rapidement. Sauf que, très vite, rien ne va plus : les animaux fatiguent, un chien se blesse et doit être abattu. Horrible ! Quand l’expédition s’achève, Buck rêve d’un
looooong repos. Mais il est aussitôt racheté par Hal, Charles et Mercedes, des chercheurs d’or pas vraiment dégourdis
. Trop de chiens, pas assez de vivres : ils partent mal préparés. L’attelage souffre beaucoup. Sur la route, les chercheurs d’or croisent un certain John Thornton. L’homme les prévient : avec la fonte des neiges, ce n’est pas la période idéale pour crapahuter ! Bien sûr, nos explorateurs en quête de fortune ne l’écoutent pas. Les chiens, épuisés, se lèvent pour repartir… sauf Buck, qui ne veut pas bouger d’un poil ! Furieux, Hal le frappe. Mais Thornton s’interpose et l’adopte. Ouf !

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Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.

Entre Buck et son nouveau maître, c’est l’amour fou. Grâce à lui, Thornton gagne un pari et part explorer une mine d’or inexploitée. Bonne pioche ! Il trouve un incroyable filon. Buck, nostalgique du Grand Nord, s’aventure souvent en forêt. Il y a tant d’odeurs, de sons, de couleurs ! Là, il se lie d’amitié avec un loup, qui veut l’entraîner plus loin dans son territoire. Mais le chien hésite. Il ne peut pas abandonner Thornton, si ? À peine revenu auprès de son maître, le chien n’a qu’une envie : repartir dans la nature.

Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.

Dès qu’il a un moment, hop, il file dans la forêt. Mais un beau jour, en rentrant d’une escapade, Buck sent que quelque chose ne va pas, tout semble beaucoup trop calme. Il découvre que Thornton a été massacré, comme l’ensemble du camp, par les Yeehats, une tribu (fictive) d’Amérindiens. Pris de folie, Buck tue les assassins. Après avoir perdu son maître adoré, il refuse de rester auprès des hommes. À lui, la vie sauvage qu’il aime tant !

Classique sans prise de tête : L'appel de la forêt. Je bouquine n°489.

C’est quoi le message ?

La citation : “… il aimait tout particulièrement courir dans le pâle crépuscule des nuits d’été, en écoutant les murmures assourdis de la forêt qui s’endort…”

Le message : Dans ce roman, le monde des hommes, comme celui des bêtes, ne fait pas rêver. Mais le texte laisse aussi la part belle à la liberté et à l’espoir. À la fin de l’histoire, en renouant avec sa nature sauvage, Buck trouve enfin la paix.

“Le classique sans prise de tête : L’appel de la forêt”, Je bouquine n°489, novembre 2024. Texte : Romane Le Dain. Illustrations : Marion Puech.
Couverture du magazine Je bouquine n°489, novembre 2024 - Littérature américaine : au cœur de la nature sauvage.