Tablette, ordi, téléphone… Chaque famille possède en moyenne une dizaine d’écrans. Des objets qui sont parfois sources de dispute à la maison. Comment les remettre à leur place ? Trois familles ouvrent leur porte à Okapi pour en parler !
© Photo : Émile Loreaux. Okapi n°1210.

Parents-ados : et si on levait les yeux de nos écrans ?

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Nos ados, comme beaucoup d’entre nous, passent de longues heures devant les écrans, ce qui génère parfois bien des reproches de part et d’autre ! Okapi, le magazine Bayard Jeunesse des 10-15 ans, nous propose des pistes de réflexion et des astuces pour retrouver le temps de faire d’autres activités en famille. Jouer, bricoler, cuisiner, rire, parler…, à vous de choisir.

Le saviez-vous ? Entre 11 et 14 ans, nos adolescents ont le nez sur leur smartphone en moyenne 2 heures et 43 minutes par jour pendant la semaine et jusqu’à 3 heures par jour le week-end. Cette statistique établie par Ipsos, reprise dans Okapi par la directrice adjointe du CLEMI, Virginie Sassoon, peut inquiéter les parents, nombreux à déplorer un usage envahissant du smartphone chez leurs ados, qu’ils jugent trop souvent accaparés par leurs réseaux sociaux ou plongés dans un jeu en ligne.

Okapi, le magazine Bayard Jeunesse des années collège, enquête sur ce phénomène, dans son numéro du 15 novembre, mais en proposant aux parents de s’interroger eux-mêmes et, autant que possible, de le faire avec leurs ados. L’objectif : réfléchir ensemble à des idées pour diminuer la place des écrans dans nos vies. Vaste programme ! Mais le jeu en vaut la chandelle… pour tout le monde !

Ainsi, nous autres parents, sommes-nous conscients de ne pas toujours montrer le bon exemple à la maison ? Selon la même étude, les adultes consulteraient leurs téléphones 19 heures et 15 minutes pendant la semaine, et 16 heures le week-end ! Nos propres usages seraient donc en contradiction avec ce que nous déplorons chez nos ados, relève Virginie Sassoon, exemple à la clé : « l’interdiction des écrans à table est LA première règle imposée dans les familles. Pourtant, les adultes passent souvent le repas à regarder leurs mails… ou la télé. »

Bien sûr, les parents ne sont pas tenus de s’appliquer toujours les règles qu’ils imposent à leurs enfants. Mais sur l’utilisation des écrans, les spécialistes s’accordent sur le fait que les enfants et les adolescents ont tendance à « imiter » ce qu’ils voient à la maison. Dès lors, plus les écrans dominent la vie du foyer, plus l’enfant les intègre tôt comme des objets nécessaires à leur propre vie. Inversement, plus les écrans seront mis « sous contrôle » par tous (rangés pendant le repas, exclus de la chambre à coucher…) et plus l’enfant puis l’ado leur accordera une place à côté d’autres activités, au lieu de prendre leur place.

Pour nourrir son enquête, Okapi a interrogé trois familles françaises. Trois profils bien identifiés : un foyer à l’usage « très restrictif » du portable ; une famille nombreuse, en recherche de compromis pour réguler cet usage ; enfin, une famille où chacun(e) reconnaît que les téléphones ont supplanté la plupart des activités… Quelle place occupent les écrans quand on est ensemble à la maison ? Les parents ont-ils instauré des règles d’usage et se les imposent-ils à eux-mêmes ? Et qu’en disent les ados ? Autant de questions qui ont guidé les échanges, riches, constructifs et joyeux, entre parents et adolescents.

Un double constat s’impose à leur lecture : malgré les réalités différentes, tous expriment la nécessité de créer des règles pour apprivoiser les téléphones, et tous disent aussi le besoin de retrouver du temps pour faire des choses ensemble.

Pour y parvenir, Okapi explore de nombreuses pistes afin de nourrir de telles discussions familiales. Virginie Sassoon suggère, pourquoi pas, de jouer à inverser les rôles, comme dans une pièce de théâtre, sans se moquer mais pour que chacun prenne conscience de son propre usage tel que les autres le perçoivent. Ou de s’intéresser aux usages des autres « en partageant les articles, podcasts, vidéos ou publications que vous avez aimés ou qui vous ont interpellés ». Autre idée : se lancer des défis pour se déconnecter (une soirée, un week-end, une semaine…) en famille.

L’enjeu ? Prendre conscience de ses usages et s’autoriser à les remettre en question. À chaque famille, ensuite, d’élaborer sa « charte d’or » (un modèle prérempli est à retrouver dans le magazine et ci-dessous), de la signer ensemble avant, bien sûr, de l’afficher en évidence ! Après tout, selon l’étude « BornSocial 2023 », sept ados sur dix affirment qu’ils aimeraient partager plus de temps avec leurs parents… Prenons-les au mot !

Cette charte préremplie, à afficher à la maison, n’est pas un mode d’emploi. Son principe : pouvoir s’adapter à chaque personne, chaque famille, chaque usage. À vous de l'adopter ! Et n’oublions pas : le but de cette charte est double ! Que demain, les écrans soient moins un sujet de dispute à la maison ET que l’on retrouve du temps ensemble pour faire plein d’autres choses !
Jean-Yves Dana, rédacteur en chef du magazine Okapi

Lire et partager l’enquête « Tes parents, vos écrans et toi ! » publiée dans le magazine Okapi n° 1210

Tablette, ordi, téléphone… Chaque famille possède en moyenne une dizaine d’écrans. Des objets qui sont parfois sources de dispute à la maison. Comment les remettre à leur place ? Trois familles ont ouvert leur porte à Okapi pour en parler !

Famille écrans interdits : le téléphone peut attendre !

Laurent et Valérie, les parents, ont deux enfants : Clarisse, 16 ans et Maxence, 11 ans. Chez eux, la règle, c’est qu’il faut attendre d’avoir 15 ans pour obtenir un téléphone.

Famille écrans interdits : le téléphone peut attendre ! Laurent et Valérie, les parents, ont deux enfants : Clarisse, 16 ans et Maxence, 11 ans. Chez eux, la règle, c’est qu’il faut attendre d’avoir 15 ans pour obtenir un téléphone. © Photos : Émile Loreaux/Hans Lucas.

À la maison, vous vous disputez souvent à cause des écrans ?

Maxence : Il y a moins de disputes à la maison depuis que ma grande sœur, Clarisse, a eu son téléphone, l’an dernier. Avant, elle en réclamait un tous les jours ! Moi, je n’ai pas de téléphone, pas d’ordi ni de console de jeux. Parfois, j’ai envie de jouer à la Switch, mais je n’ai pas encore le droit.
Valérie : Clarisse a demandé un téléphone dès le CM1. En 6e, nous lui avons dit : ok, mais pas avant la fin de la 3e. Nous n’avons jamais cédé. Nous avons sans doute été les parents les plus détestés d’Île-de-France !

Pourquoi avoir choisi cette règle ?

Laurent : Pour que les enfants se concentrent sur leur brevet pendant les années au collège.
Valérie : Il y a aussi une question de maturité. On ne regarde pas les mêmes choses à 12 ans et à 15 ans. Quand on sait que les créateurs des réseaux sociaux n’autorisent pas leurs enfants à les utiliser, ça n’inspire pas confiance !

Comment as-tu vécu cette règle, Clarisse ?

Clarisse : Super mal ! À partir de la 4e, tous les élèves de ma classe avaient un téléphone. Moi, je l’ai eu à l’âge où tout le monde n’a plus de contrôle parental. Il y a toujours un décalage.
Valérie : À tel point qu’elle a souvent enfreint les règles ! Un téléphone clandestin a fait son apparition à la maison. Il a vite été intercepté et a fini dans un tiroir fermé à clé !
Clarisse (en rigolant) : Un pote de vacances m’a filé le téléphone qu’il avait gagné à la fête foraine. Je l’ai utilisé pendant un mois. Mais un soir, alors que je l’utilisais dans le noir, mon écran s’est éclairé. Ma mère m’a grillée !

Clarisse et Maxence, trouvez-vous que vos parents font un peu « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais » ?

Maxence : Je ne les vois pas souvent regarder leur téléphone. Mais maman travaille beaucoup devant son ordinateur, surtout quand elle est en télétravail.
Clarisse : Ils abusent quand ils nous interdisent les écrans avant de dormir, alors qu’eux le regardent au lit !
Valérie : J’avoue que de nous 4, c’est moi qui aie l’usage le plus problématique des écrans… Après le dîner, je travaille encore un peu derrière mon ordi. Tout ça, avec la télévision en fond sonore…

Vous-mêmes, êtes-vous sur les réseaux sociaux ?

Valérie : J’ai un compte X que je n’utilise plus. Mais je regarde beaucoup LinkedIn.

Le conseil de l’experte Virginie Sassoon, directrice adjointe du CLEMI (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) en charge de la parentalité numérique

Inverser les rôles !
Ici, ce qui énerve le plus Clarisse, c’est que ses parents lui imposent une règle qu’eux ne respectent pas : regarder leur écran le soir. Autre exemple critiqué : l’interdiction des écrans à table. C’est LA première règle imposée dans les familles, selon l’étude Ipsos « Parents, enfants et numérique » en 2022. Pourtant, les adultes passent souvent le repas à regarder leurs mails… ou la télé. Tu veux faire passer un message sans créer de conflit ? Pourquoi ne pas proposer à tes parents d’inverser les rôles, comme dans une pièce de théâtre. Fais-toi plaisir à incarner ta mère en train de scroller sur Vinted ou ton père accro à Clash of Clans ! Mais on ne se manque pas de respect. L’idée n’est pas de se moquer, mais de jouer des scènes vécues pour que les parents prennent conscience de leurs usages des écrans.

Famille compromis : des écrans dans les règles

Dans la famille d’Elouan, qui a 11 ans, les parents, John et Noémie, ont coécrit des chartes d’utilisation des écrans avec leurs deux aînés : Jason, 14 ans, et Marin, 16 ans.

Famille compromis : des écrans dans les règles. Dans la famille d’Elouan, qui a 11 ans, les parents, John et Noémie, ont co-écrit des chartes d’utilisation des écrans avec leurs deux aînés : Jason, 14 ans, et Marin, 16 ans. © Photos : Émile Loreaux/Hans Lucas.

Combien de temps passez-vous devant les écrans ?

Elouan : Mes parents m’autorisent à jouer à Roblox sur l’ordi familial 45 minutes le mercredi et 1 h 30 le week-end. C’est tout ! Je n’ai pas encore de téléphone.
Jason : J’ai eu mon premier téléphone il y a quelques mois. Je peux le regarder 45 minutes par jour. Je joue aussi sur l’ordi 1 h 15, le mercredi et le vendredi.
Marin : Je n’ai plus de limite de temps. Mes parents me recommandent max 2 heures par jour devant mon téléphone, ce que je fais à peu près. Mais je passe pas mal de temps devant mon ordi à travailler ou regarder des séries.

Et vous, les parents ?

John : La semaine, je passe 6 à 7 heures devant mon ordinateur pendant les heures de travail. Puis, je regarde environ 1 heure par jour mon téléphone. Je profite de mes trajets jusqu’au travail pour lire les actualités, écouter des podcasts…
Jason : Waouh, tu passes 1 heure sur ton téléphone ?!
John (rires) : Tu es surpris, hein ? C’est vrai qu’à la maison, je ne le regarde pas.
Noémie : Je pense que je suis celle qui passe le plus de temps devant les écrans… Je travaille entre 5 et 6 heures devant un ordinateur. Puis, je dois passer 2 heures par jour sur mon téléphone. Mais je fais des trucs utiles : je regarde la météo, j’organise des activités pour la vie de famille ou pour mes engagements associatifs, je regarde Pronote…
John : Le soir, il nous arrive aussi de regarder un film sur le vidéoprojecteur.

Qu’aimeriez-vous changer ?

Eloan : J’aimerais avoir une console de jeux !
Jason : Pareil !
Noémie : J’aimerais qu’on fasse davantage de « dimanche sans smartphones », où on joue au foot, à des jeux et où on cuisine ensemble. On en organise, mais comme j’ai des engagements associatifs, j’ai du mal à ne pas regarder mon téléphone le week-end. J’aimerais pouvoir plus le faire.

Vous trouvez ça injuste, les enfants ?

Marin : Non, parce que maman fait vraiment des trucs utiles sur son smartphone. À chaque fois qu’elle le regarde devant nous, elle nous explique ce qu’elle est en train de faire.

Le conseil de l’experte Virginie Sassoon, directrice adjointe du CLEMI en charge de la parentalité numérique

Discuter de sa vie numérique
C’est drôle de voir que Jason est surpris d’apprendre que son père passe plus de temps sur son téléphone que lui ! Entre 11 et 14 ans, tu passes environ 2 h 43 chaque jour devant ton smartphone en semaine et 3 heures le week-end. Les adultes ne montrent pas l’exemple puisqu’ils regardent leur téléphone 19 h 15 (en tout) la semaine et 16 heures le week-end (« Parents, enfants et numérique », étude Ipsos pour l’Open, 2022.). Mais que font-ils ?! Pourquoi ne pas poser la question à tes parents ? Régulièrement, vous pourriez vous retrouver et partager les articles, podcasts, vidéos ou publications que vous avez aimés ou qui vous ont interpellés. Discuter de sa vie numérique en famille, c’est un bon moyen pour désamorcer les tensions !

Famille très connectée : des limites difficiles à poser et à respecter

Élisa a 14 ans et elle est en 4e. Une semaine sur deux, elle vit chez sa mère, Émilie, avec son petit frère de 8 ans. Chez eux, les écrans prennent beaucoup de place.

Famille très connectée : des limites difficiles à poser et à respecter. Élisa a 14 ans et elle est en 4e. Une semaine sur deux, elle vit chez sa mère, Émilie, avec son petit frère de 8 ans. Chez eux, les écrans prennent beaucoup de place.

Dans la journée, quand regardez-vous le plus votre téléphone ?

Élisa : Après avoir fait mes devoirs ou pendant, quand j’ai besoin de faire une pause. Au réveil, aussi. Parce que les profs nous disent de ne pas trop rester devant les écrans, mais ils nous demandent de consulter souvent Pronote pour vérifier qu’il n’y a pas de changement d’emploi du temps ou de devoirs supplémentaires.
Émilie : Je le consulte non-stop : dès que je me réveille, quand je fais des pauses au travail, quand je déjeune toute seule…
Élisa : Et même à table avec nous !
Émilie : Cette interdiction est plus difficile à respecter pour moi ! J’ai pris la mauvaise habitude de l’avoir tout le temps quand je n’ai pas les enfants. Et puis, je crains de louper des messages… heureusement, ils me rappellent à l’ordre (rires).

Combien de temps estimez-vous passer devant un écran chaque jour ?

Émilie : Je travaille 5 à 7 heures devant un ordinateur. Et je dois passer 2 heures sur mon smartphone à répondre aux messages ou regarder Instagram. Je passe d’une appli à l’autre de manière compulsive. J’ai même arrêté d’installer des jeux parce que ça me rendait accro ! Maintenant, j’ai affiché le compteur de temps sur mon écran d’accueil pour mieux me rendre compte.
Élisa : J’ai droit à 2 heures de téléphone par jour, 2 h 30 le mercredi et le week-end. Sinon, je ne regarde pas la télé puisqu’il n’y en a pas chez maman. Et je ne joue pas sur l’ordinateur. Mais mon petit frère Pablo y passe beaucoup de temps !

Vous arrive-t-il de passer du temps sans écrans tous les trois ?

Émilie : Chaque mercredi, nous faisons du Pilates avec Élisa.
Élisa : Le soir, on fait des courses de puzzles. Le ou la premier(ère) qui a fini le sien a gagné !

Élisa, qu’aimerais-tu changer ?

Élisa : J’aimerais que maman m’enlève mon contrôle parental, parce que c’est comme si elle ne me faisait pas confiance.

Le conseil de l’experte Floriane Didier, animatrice à l’association Lève les yeux

Se déconnecter en famille !
Si, comme chez Élisa, tu trouves que les écrans prennent de la place dans ta famille, sache que tu n’es pas seul(e) à ressentir cela ! Selon l’étude « Born Social 2023 », environ 1 enfant sur 5 pense que ses parents passent trop de temps devant leur smartphone. Et 7 ados sur 10 aimeraient partager plus de temps avec eux (Étude Junior City, Junior Crush, septembre 2023). Alors pour revenir IRL (in real life), on te suggère un défi évolutif à faire tous ensemble. Pour commencer, propose d’organiser une soirée sans écrans : jouer à des jeux de société, cuisiner des pizzas, bricoler… Puis un week-end sans écrans : l’occasion de se balader, de faire des visites… Le niveau expert est d’organiser des vacances sans écrans ! Les voyages à vélo sont un bon moyen d’occuper sa tête et ses mains.

Les modèles qui ont posé ne correspondent pas aux familles interrogées dans cette enquête. Merci à Marcelle, Émile, Albertine, Mélina, Tristan, Clotilde, Ramona et Paul.

La charte d’Okapi pour améliorer l’utilisation des écrans à la maison

Cette charte préremplie, à afficher à la maison, n’est pas un mode d’emploi. Son principe : pouvoir s’adapter à chaque personne, chaque famille, chaque usage. À vous de l’adopter ! Et n’oublions pas : le but de cette charte est double ! Que demain, les écrans soient moins un sujet de dispute à la maison ET que l’on retrouve du temps ensemble pour faire plein d’autres choses !

L’opération Croc’écran

Cette enquête s’inscrit dans le cadre de l’opération Croc’écran, un projet Bayard Jeunesse en partenariat avec des institutions et des représentants du monde enseignant pour essayer de diminuer la place des écrans dans nos vies. Le but ? Profiter des moments en famille pour faire d’autres choses géniales : jouer, bricoler, cuisiner, rigoler…

« Tes parents, vos écrans et toi ! », article extrait du magazine Okapi n°1210 du 15 novembre. Textes : Juliette Sausse. Photos : Émile Loreaux/Hans Lucas. Merci à Virginie Sassoon, directrice adjointe du CLEMI et experte en parentalité numérique, et à Floriane Didier, animatrice à l’association Lève les yeux.

À lire : « Enfants et écrans, les clés pour comprendre » avec nos experts Grégoire Borst, Marie Danet, et Gilles Vernet

À écouter : la playlist « Les ados et leurs parents… et vice versa ! » du podcast « Ma vie d’ado »

Les épisodes du podcast « Ma vie d’ado » ouvrent des fenêtres sur la vie intérieure des collégien(ne)s. Dans cette série documentaire, ils parlent de leurs émotions, de leur vie intime, qu’elle soit amicale, amoureuse, scolaire ou… familiale, comme dans cette playlist spéciale « parents ». 

Plus de 150 épisodes de « Ma vie d’ado » sont actuellement disponibles sur toutes les plateformes d’écoute.

Couverture du magazine Okapi n°1210 du 15 novembre 2024.
Couverture du magazine Okapi n°1210 du 15 novembre 2024.