Après le bac, votre enfant souhaite partir étudier et/ou travailler dans un pays étranger ? Le magazine I Love English World (dès 15 ans) pointe les bonnes questions à se poser, et lui fournit des ressources utiles pour faciliter son envol.
Comment partir ?
Bonne nouvelle : il existe de nombreuses solutions pour vivre une expérience à l’étranger. La plus simple, pour les étudiants, est de solliciter leur université ou école. La quasi-totalité des établissements d’enseignement supérieur disposent de partenariats en Europe, et souvent dans le monde entier ! Trois grandes possibilités s’ouvrent alors :
- L’échange : un semestre chez un partenaire académique.
- Le stage à l’étranger : plusieurs mois dans une entreprise.
- Le double diplôme : au moins un an sur place, mais ensuite vous disposerez du diplôme de chaque établissement !
À côté de ces trois grandes options, il existe pléthore de solutions. Par exemple : Postuler directement auprès d’un établissement à l’étranger. Ou demander un programme vacances travail, ou “PVT”. Ici, pas d’études, mais la possibilité de partir légalement dans une soixantaine de pays, avec l’autorisation de travailler sur place. Parmi les destinations les plus recherchées : Canada, Australie ou encore la Nouvelle-Zélande.
Où trouver les bonnes infos ?
La première ressource clef : le service international de l’université ou de l’école pour les étudiants, qui sera de bon conseil pour préparer un départ. Autre source utile : les salons comme “Étudier à l’étranger” ou “Formations internationales”. Portés par des sociétés comme l’Étudiant ou Studyrama, ils peuvent apporter des informations intéressantes.
Si vous avez déjà une destination en tête, n’hésitez pas à aller voir directement le site officiel du pays en question. Par exemple : États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande.
Quelques livres pour mûrir votre projet :
- Partir étudier à l’étranger après le bac (l’Étudiant Éditions).
- Le guide Étudier à l’étranger (Onisep).
- Étudier à l’étranger après le bac (Studyrama).
Comment préparer son arrivée ?
Première étape indispensable : obtenir un visa. Pour cela, une pièce d’identité et un certificat de scolarité sont souvent demandés. Certains pays, comme le Royaume-Uni et les États-Unis, exigent également la preuve que vous pourrez subvenir à vos besoins sur place, financièrement.
Deuxième étape : trouver un logement. La plupart des universités disposent de logements étudiants situés sur le campus, une solution simple pour le nouvel arrivant, à un coût plus avantageux. Via les réseaux sociaux, ou les services internationaux des établissements, il sera aussi possible d’entrer en contact avec des étudiants sur place.
Une chambre chez l’habitant ou en colocation est l’idéal pour se mettre tout de suite dans le bain. Attention, selon les destinations, trouver un toit coûte cher : New York ou Londres sont réputées très onéreuses…
Faut-il passer un test d’anglais ?
La plupart des universités dans des pays anglophones demandent aux étudiants qui les rejoignent une preuve d’un niveau suffisant en langues, pour suivre leurs cours. La plupart des établissements vous laissent le choix entre les deux tests IELTS et TOEFL. En cas de doute, posez directement la question au début de vos démarches.
- IELTS : test d’écoute, de lecture, d’écriture et de parole en anglais, noté de 1 à 9. De 1 à 4, les compétences dans la langue sont “limitées”. À partir de 6, vous êtes jugé de “compétent” à “expert”, à 9/9. Par exemple, la summer school de Harvard demande un 7. La London School of Economics exige une note de 6,5. Côté Australie, pour postuler à l’université de Sydney, un 6 peut suffire.
- TOEFL : la note va de 0 à 120. À partir de 95, le niveau est considéré comme “avancé”. Harvard demande au moins 104. London School of Economics, elle aussi sélective, exige 100. Et l’université de Sydney un niveau minimum de 73.
- D’autres tests, comme les examens Cambridge English, sont reconnus par des centaines d’universités anglophones, parmi elles des institutions américaines prestigieuses telles que Harvard University et le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Dans ces dernières, par exemple, le niveau C1 Advanced ou C2 Proficiency sont souvent attendus pour être admis dans un programme d’études, mais il faudra vérifier au cas par cas. Enfin, dans le milieu professionnel, on reconnaît plutôt le TOEIC, noté sur 990 points.
Peut-on travailler tout en étant étudiant ?
Tous les visas ne le permettent pas. L’Australie ou le Canada l’autorisent, mais avec des conditions strictes. Au Canada, un étudiant peut travailler jusqu’à 20 heures par semaine hors campus. Au-delà, précise le site officiel, “vous pouvez perdre votre statut d’étudiant, voire devoir quitter le pays”. Aux États-Unis, la première année, il est uniquement possible de travailler sur le campus à temps partiel. Selon votre destination, prenez le temps de bien vous renseigner. Le plus simple si l’on souhaite partir à l’étranger pour travailler : demander le fameux “PVT” (Programme Vacances Travail), qui, lui, est justement fait pour cela !
Un séjour plus court pour commencer ?
Pour ceux qui souhaitent moins s’engager, de nombreux organismes proposent des séjours linguistiques, dès le lycée ou après le bac. Ils durent plusieurs semaines, mais peuvent aussi s’étendre sur quelques mois ! Certaines universités, notamment aux États-Unis, offrent également des “summer schools” d’un à deux mois. Y compris des noms très prestigieux comme Harvard !
Conseils pratiques et témoignages d’étudiants qui sont partis étudier à l’étranger
Téléchargez l’article “Bien préparer son séjour” et les témoignages de quatre jeunes français partis en Irlande, en Australie, aux États-Unis et au Canada (témoignages à lire en anglais avec une traduction des mots difficiles)